Achille Géorgiadès (circa 1860/1865 - 1949)

Achille Géorgiadès, ingénieur des mines d’origine grecque, a mené une carrière remarquable dans les entreprises minières de la Méditerranée. La date et le lieu de sa naissance ne sont pas connus avec certitude, mais selon diverses indices il est naît entre 1860 et 1865 à Athènes ou à Constantinople. Fils du banquier Antoine Géorgiadès, il a fait ses études à l’École supérieure des Mines à Paris au cours des années 1887-1890. Au terme de ses études, il fait un stage en France, à la Compagnie des chemins de fer du Nord (1891-1892). Il travaille ensuite en Grèce, auprès de la Compagnie pour le percement du Canal de Corinthe (1892-1893), puis comme ingénieur aux mines de fer de Grammatico exploitées par la société française J. Monin et Cie (1893-1895), pour devenir enfin ingénieur divisionnaire à la Compagnie Française des Mines du Laurium (CFML) (1895-1902). Il quitte la Grèce en 1903 pour travailler en Sardaigne jusqu’en 1929, en tant qu’ingénieur et puis directeur de la Société française des mines de Malfidano (contrôlée par la Société Minière et Métallurgique Peñarroya depuis les années 1920). En 1925, Achille Géorgiadès est nommé ingénieur délégué au conseil d’administration de Malfidano, dont il devient administrateur en 1929. Il participe aussi au conseil d’administration de Peñarroya et de la CFML en 1930-1940.

Lorsqu’il était directeur des mines Buggerru de Malfidano en Sardaigne, Achille Géorgiadès a essayé de modifier les horaires du travail des mineurs, provoquant ainsi une grève en septembre 1904. L’intervention de l’armée pour réprimer le mouvement social a dégénéré en massacre des grévistes, évènement à l’origine de la première grève générale en Italie.

A partir de 1925, Achille Géorgiadès est résidant permanent de Paris, ayant acquis la citoyenneté française en 1921. Il décède à Paris le 3 novembre 1949 et ses funérailles sont célébrées à l’église orthodoxe de la capitale française.

George Georgiadès (1861-1918), frère aîné d’Achille, est également sorti de l’École supérieure des Mines en 1888. Il a travaillé en Grèce, auprès de diverses entreprises grecques et françaises, et a publié en français des études scientifiques de minéralogie. George Géorgiadès a été notamment ingénieur en chef de la Société des Usines métallurgiques du Laurium de 1888 à 1905, a dirigé un peu plus tard l’usine de la Société (française) universelle des explosifs et des produits chimiques (anciennement Bergès-Corbin & Cie) au Laurium (1907-1908), a créé son propre cabinet d’études minières (situé à Athènes, 9, rue Ophtalmiatrion) et fut conseiller de plusieurs autres entreprises minières.

Nom
Géorgiadès
Prénom
Achille
Date de decès
1949
Lieu de décès
Paris
Qualité
Ingénieur
Secteur d'activité

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