Auteurs

Christine Agriantoni

 

 

Christine Agriantoni est professeur émérite de l’Université de Thessalie. Elle a fait des études d’Architecture à l’Ecole Polytechnique d’Athènes et d’Histoire à l’Ecole des Hautes Etudes et l’Université de Paris X-Nanterre à Paris. Elle a travaillé à la Fondation Nationale de la Recherche  et enseigné au Département d’Histoire, Archéologie et Anthropologie Sociale de l’Université de Thessalie. Les domaines de ses recherches et publications sont l’histoire industrielle, l’histoire des entreprises et l’histoire urbaine.

Mauve Carbonell

 

 

Mauve Carbonell est maitresse de conférences en Histoire à Aix-Marseille Université, chercheuse à l'UMR TELEMMe, Chaire Jean Monnet, présidente du consortium des universités euro-méditerranéennes Téthys. Elle coordonne le Master Etudes européennes et internationales d'AMU, et est responsable, pour AMU, du Master International Erasmus Mundus "South European Studies". Ses travaux portent sur l'histoire de la construction européenne en ses débuts ainsi que sur l'histoire industrielle et environnementale de la filière aluminium. Elle a publié récemment "Environnement et usines d’alumine : des plaintes des riverains à la contestation globale des boues rouges, les exemples de Gardanne, France et d’Aughinish, Irlande, XXe-XXIe siècles", Cahiers d'histoire de l'aluminium, 2021, n° 67; avec I. Grinberg, Francis Gutmann, un homme libre au service de la France. Entre Quai d'Orsay et grande industrie, REF.2C Editions, 2022 et a coordonné avec O. Lambert, O. Raveux, X. Daumalin et I. Kharaba, Industrie entre Méditerranée et Europe, XIXe-XXIe siècle, PUP, 2019.

Konstantinos Chatzis

 

 

Konstantinos Chatzis est professeur à l’École des Ponts ParisTech et chercheur à l’Université Gustave Eiffel. Ses travaux de recherche portent sur la figure de l’ingénieur moderne (XIXe-XXIe siècles) en France, en Grèce et aux États-Unis. Parmi ses publications les plus récentes, on peut citer : « Building Capabilities for a Transnational World : Foreign Languages at the École des Ponts et Chaussées, 1790s-1850s », Technology and Culture, vol. 63, n° 3, 2022, p. 775-807 ; (co-auteur) Édition critique de « Gabriel Lamé, Emile Clapeyron, Stéphane et Eugène Flachat, Vues politiques et pratiques sur les travaux publics de France, Paris, Imprimerie d’Éverat, Septembre 1832, 336 p. », Paris, Classiques Garnier, 2022 ; Forecasting Travel in Urban America : The Socio-Technical Life of an Engineering Modeling World, Cambridge (Mass.), The MIT Press, 2023. Il est sur le point d’achever, avec Georgia Mavrogonatou, un ouvrage en grec sur l’histoire des réseaux d’eau à Athènes entre 1830 et 1940.

Xavier Daumalin

 

 

Xavier Daumalin est professeur d’histoire contemporaine à Aix-Marseille Université et membre du laboratoire TELEMMe. Ses recherches portent sur l’histoire économique et sociale de la France méditerranéenne des XIXe et XXe siècles, avec une forte spécialisation sur le port de Marseille à travers plusieurs thématiques : le rôle des milieux d’affaires dans les espaces ultramarins en contexte impérial ; l’histoire du fait industriel, y compris dans ses aspects sociaux et environnementaux, et de ses projections dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Il est actuellement coresponsable du projet Mars Imperium : https://marsimperium.hypotheses.org/

Anna Mahera

 

 

Anna Mahera est née en 1969 à Thessalonique. Elle a étudié l'histoire contemporaine à l'Université de Crète. Sa thèse de doctorat porte sur l'économie marseillaise au XIXe siècle et l'impact des conflits entre libre-échangistes et protectionnistes. Ses recherches postdoctorales (École des Ponts et Chaussées) se penchent sur les questions de circulation de technologie entre les pays industrialisés européens et la Grèce, XIXe – XXe siècle. Elle est l'auteure du livre La double vie de Stendhal: son oeuvre, ses critiques et la reproduction de la culture révolutionnaire (Héraklion : 2014) ; son prochain livre s'intitule Technocratie et politique. Depuis 2004, elle enseigne l'histoire moderne et contemporaine de l'Europe à l'Université d’Ioannina. Ses principaux intérêts de recherche et d'enseignement couvrent l'histoire urbaine, les relations entre le centre et la périphérie des pays européens, la philosophie politique des XIXe et XXe siècles, l'histoire des théories économiques, le roman réaliste et les relations entre histoire et littérature.

Georgia Mavrogonatou

 

 

Depuis 2017, Georgia Mavrogonatou est membre du Laboratoire d’enseignement de l’École nationale de mathématiques appliquées et de sciences naturelles de l’Université polytechnique nationale d’Athènes, où elle donne des cours d’histoire et sociologie des sciences et de la technologie et d’histoire des ingénieurs. Elle est docteur en histoire et philosophie des sciences et de la technologie (2009). Elle a été chercheuse invitée au Laboratoire Techniques, territoires et sociétés (LATTS) à Paris en 2007. En 2011-2018, elle a enseigné l’histoire des sciences de la nature et de sciences de l’homme en Europe à l’Université hellénique libre. Ses recherches concernent la planification et la réalisation de grands systèmes sociotechniques, et notamment des réseaux de distribution des eaux. Elle s’intéresse aussi au monde des ingénieurs (profession, formation, sciences de l’ingénieur) en Grèce et en Europe (XIXe-XXe siècle). Ses études s’inspirent des tendances récentes de l’historiographie et optent pour une approche comparative et transnationale. Elle a publié deux monographies et des articles dans des revues scientifiques grecques et internationales.

Leda Papastefanaki

 

 

Leda Papastefanaki est professeure de l’histoire économique et sociale à l’Université d’Ioannina, Département d’Histoire et d’Archéologie, collaboratrice à l’Institut des Etudes Méditerranéennes/Fondation pour la Recherche et la Technologie. Ses travaux portent sur l'histoire industrielle et l’histoire du travail de la Méditerranée. Elle a publié récemment “Family, Gender, and Labour in the Greek Mines, 1860–1940”, International Review of Social History 65/2 (2020), p. 267-288; Elle a co-dirigé avec M. Martini, «Crises, genre et économies familiales adaptatives dans l’Europe méditerranéenne (fin XIXe-XXe siècles)», section spéciale The Historical Review/La Revue Historique XV/ (2018) ; avec M. E. Kabadayı, Working in Greece and Turkey: A comparative labour history from empires to nation states, 1840 – 1940, New York, Berghahn, 2020; avec N. Potamianos, Labour history in the semi-periphery.  Southern Europe, 19th-20th centuries, Berlin, Oldenburg De Gruyter, 2021; avec E. Betti, M. Tolomelli et S. ZimmermannWomen, work, and activismChapters of an inclusive history of labor in the long 20th century, Budapest, CEU Press, 2022.

Olivier Raveux

 

 

Olivier Raveux est directeur de recherche au CNRS (UMR TELEMMe, Aix-Marseille université). Il est spécialiste d’histoire industrielle et commerciale de la Méditerranée au cours des époques moderne et contemporaine. Il a récemment publié « Une singulière histoire de l’industrie du plomb à Marseille : l’usine de la Madrague de Montredon (1873-1884) », Annales du Midi, fasc. 313-314, 2021, p. 105-128 et a co-dirigé avec Gianenrico Bernasconi, Guillaume Carnino et Liliane Pérez, La longue durée des réparations. Une histoire globale des cultures techniques et des savoir-faire, Paris, Presses de l’École des Mines, 2022, 544 p.