Compagnie Française des Μines du Sunium S.A.

Compagnie Française des Μines du Sunium S.A.

 

La Compagnie Française des Μines du Sunium (CFMS) a été fondée à Paris en 1881, avec un capital de 4.000.000 francs. Les membres du premier conseil d’administration ont été Ch. Goschler, E. Badon-Pascal, E. Fournier de Flaix, G. Huet, A. Journet, E. Pascal, J. Romieu et D. Meletopoulos, tandis que Luigi de Pian en était le représentant plénipotentiaire en Grèce.

Par l’intermédiaire d’Ηonoré Carrié, la Compagnie achète les deux concessions minières de la société minière grecque « Sounion », qui avait été fondée à Athènes en 1873. Les deux mines ainsi acquises (mines de plomb, manganèse, zinc et fer), d’une étendue de 15.352,451 stremmes, étaient situées à Lavréotiki. La première concession de la société « Sounion », au sud du Laurium, était adjacente aux concessions de l’entreprise « Laurium Olympique ». La seconde concession, à Vromopoussi, était située à l’est du Laurium, face à l’ile de Makronissos. Ici, à Vromopoussi, la société grecque « Sounion » avait érigé dès les années 1870 une laverie destinée à traiter 20 tonnes de minerais par jour, mais son fonctionnement avait rapidement été suspendu.

La CFMS a exploité les mines de 1891 à 1910 en les affermant à des sous-traitants. Elle s’occupait elle-même de la vente des minerais de manganèse à l’étranger, tandis que les minerais de plomb et de zinc étaient vendus directement aux usines métallurgiques du Laurium par les sous-traitants, qui réalisaient des profits importants. En 1896-1900, environ 80-130 ouvriers travaillaient aux mines de l’entreprise.

La baisse des cours des métaux sur le marché mondial a contraint la Compagnie à réduire progressivement sa production au cours des années 1900. En 1912, la CFMS a cédé ses concessions, par l’intermédiaire de son représentant Luigi de Pian, à la Société (grecque) des Usines Métallurgiques du Laurium.

L’ingénieur des mines Louis Chevallier (Épinac 1860 – Valence 1952), sorti de l’École des Mines de Saint-Étienne en 1880, a rejoint la Compagnie Française des Mines du Laurium en 1885, pour devenir ingénieur en chef de la mine de Kamariza en 1888. En 1891-1893 il a dirigé les mines de Sunium. Ensuite, il est devenu directeur de la Société ottomane des mines de Kassandra, en Macédoine ottomane. En 1899, Chevallier est rentré en France, où il a continué à travailler dans des entreprises minières.

Siège social
Paris
Secteur d'activité
Activité en Grèce
Mines
Lieu d'exercice
Date de fondation
1881
Date de dissolution
1912

Citez cette page :